S’expatrier en famille est une merveilleuse aventure, cependant jalonnée de défis. L’une des préoccupations majeures des familles expatriées est la santé de leurs enfants. Les parents font face à un système de santé inconnu et doivent trouver de nouveaux praticiens pour assurer à leurs enfants un suivi médical rigoureux. Face à la perte de repères, la santé mentale des enfants expatriés peut par ailleurs être mise à mal. Comment gérer le suivi médical de vos enfants à l’étranger, tout en leur assurant une adaptation réussie ? C’est ce que nous allons voir dans cet article. La vaccination, le suivi médical et l’adaptation des enfants expatriés seront tour à tour abordés.
Les exigences vaccinales changent selon les pays : certains vaccins ne sont pas obligatoires dans tous les pays, et pour les vaccins obligatoires tant dans votre pays d’origine que dans votre pays d’expatriation, le calendrier vaccinal varie. Par exemple, en France, le vaccin contre l’hépatite B est administré entre 2 et 11 mois, alors qu’il est recommandé dès la naissance aux États-Unis.
Il est important de vérifier les vaccins obligatoires et recommandés avant le départ à l’étranger. Le vaccin contre la fièvre jaune est incontournable pour certains pays d’Afrique. Renseignez-vous sur les sites des ambassades, de l’OMS et auprès de médecins spécialisés en médecine des voyages. Nous vous invitons également à consulter les recommandations faites par l’Institut Pasteur selon les pays.
Avant le grand départ, il est indispensable de faire un check-up vaccinal chez le pédiatre. Dans certains cas, l’enfant devra recevoir un vaccin spécifique qui n’est pas obligatoire dans votre pays d’origine. Dans ce cas, vous pouvez soit en faire la demande auprès du pédiatre de votre enfant en lui expliquant votre projet d’expatriation, soit le faire en arrivant sur place. Alors qu’en France la vaccination systématique contre la varicelle n’est pas recommandée, elle est requise pour intégrer une école aux États-Unis (à moins d’avoir déjà contracté la maladie).
Votre enfant sera probablement appelé à être vacciné sur place, à moins que vous ne rentriez fréquemment au pays et préfériez vous rendre chez votre pédiatre habituel. Sinon, tournez-vous vers les cliniques privées ou hôpitaux publics.
La question du carnet de santé préoccupe de nombreux parents expatriés. Sachez qu’un carnet de santé européen, canadien ou américain est reconnu et accepté partout dans le monde. Vous pourriez néanmoins être amené à fournir une traduction dans votre pays d’expatriation. Un carnet de santé local vous sera souvent proposé. Si cela n’est pas le cas, demandez à ce que le professionnel de santé remplisse le carnet de santé provenant de votre pays d’origine ou, à défaut, vous fournisse une attestation de vaccination.
La santé des enfants expatriés passe par un bon pédiatre. Appuyez-vous sur les réseaux d’expatriés et les groupes Facebook pour obtenir des recommandations. Souscrire une assurance santé internationale est également indispensable pour s’expatrier en famille sereinement. Votre assurance dispose d’un réseau de soins composé de professionnels recommandés.
De nombreux parents expatriés redoutent les urgences médicales. En la matière, la prévention est reine. Conservez précieusement les numéros d’urgence et identifiez sans attendre la structure de soins où vous vous rendriez en cas d’urgence.
Outre le carnet de vaccination, emportez l’ensemble du dossier médical de vos enfants et faites-le traduire si besoin.
Si votre enfant est atteint d’une pathologie chronique, vous avez la possibilité de demander à votre pédiatre d’origine un suivi à distance.
La santé mentale des enfants expatriés est parfois négligée, mais elle peut être mise à mal à l’étranger.
L’enfant n’étant pas à l’origine du projet d’expatriation, il peut avoir du mal à l’accepter. Il subit un stress lié au changement d’environnement et à la perte de ses repères. Loin du reste de sa famille et de ses amis, l’enfant peut développer des troubles du sommeil, une irritabilité, éprouver des difficultés à s’intégrer dans sa nouvelle école et se renfermer sur lui-même.
Les psychologues parlent du « syndrome de l’enfant expatrié », touchant plus particulièrement les préadolescents et les adolescents. À cet âge-là, l’enfant s’appuie beaucoup sur son cercle d’amis pour traverser la délicate période de l’adolescence. Les changements de comportement et le sentiment de solitude traduisent le mal-être qu’il ressent.
Au lieu de blâmer votre enfant pour ses changements de comportement, cherchez à le comprendre. Il est également important de maintenir des routines rassurantes (particulièrement au moment du coucher). Encouragez la socialisation de votre enfant en l’inscrivant à des activités extrascolaires et en rencontrant d’autres familles expatriées. Proposez votre aide, sans jamais forcer, et établissez une communication bienveillante.
Il peut également être intéressant de se renseigner sur la notion d’« enfant de la troisième culture » pour comprendre en quoi l’expatriation impacte la construction de votre enfant.
En cas de mal-être persistant, vous pouvez vous tourner vers un psychologue scolaire ou consulter un spécialiste francophone en ligne.
L’anticipation est la clé en matière de santé des enfants expatriés. Un suivi rigoureux des vaccinations, un bon suivi médical et une bonne adaptation des enfants sont essentiels à leur bien-être.
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